Marc, 45 ans, avait connu des jours meilleurs. Son quotidien de cadre dans une entreprise informatique était devenu un enchaînement de responsabilités oppressantes et de tensions. Depuis plusieurs mois, il se sentait dépassé, incapable de satisfaire les attentes croissantes de son entourage professionnel. Ce soir-là, après une journée éprouvante, il se retrouva seul dans son appartement, accablé par le silence.
En cherchant distraitement une distraction sur son téléphone, il tomba sur le numéro d’AlloKii, une plateforme d’écoute bienveillante qu’il avait sauvegardée. Bien qu’hésitant, il décida d’appeler. Quelques sonneries plus tard, une voix apaisante lui répondit :
« Bonsoir, je suis Nadège. Que puis-je faire pour vous ce soir ? »
Marc resta silencieux un instant. « Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai appelé », finit il par avouer. « Je crois que j’ai juste besoin de parler. »
« Vous êtes au bon endroit », répondit Nadège avec douceur. « Prenez votre temps, je suis là pour vous écouter. »
Encouragé, Marc se lança. Il parla de sa journée, des critiques de son supérieur, des tensions avec ses collègues et de ce sentiment écrasant d’inutilité.
« J’ai l’impression que quoi que je fasse, ce n’est jamais suffisant »,confia-t-il.
Nadège écoutait attentivement, ponctuant son récit de petites questions ouvertes :
« Depuis combien de temps ressentez-vous cela ? » demanda-t-elle.
Marc réfléchit. « Peut-être un an… Mais c’est de pire en pire. »
La voix de Nadège resta calme et rassurante :
« Ce que vous vivez est lourd, Marc. Mais le simple fait d’en parler montre que vous cherchez une solution, et cela demande beaucoup de courage. »
Ces mots surprirent Marc. Il n’avait jamais envisagé les choses sous cet angle.
« Vous croyez ? » murmura-t-il.
« Absolument. Parfois, reconnaître ce qu’on traverse est déjà un pas immense », répondit Nadège.
Alors qu’il se sentait de plus en plus à l’aise, Nadège lui posa une question simple mais puissante :
« Y a-t-il quelque chose que vous aimiez faire avant, mais que vous avez arrêté? »
Marc hésita. « J’aimais marcher dans un parc près de mon bureau. Ça m’apaisait. Mais je n’y vais plus depuis des années. »
« Et si vous essayiez de reprendre cette habitude, juste pour voir ? » suggéra Nadège. « Pas comme une obligation, mais comme un moment pour vous reconnecter à ce qui vous fait du bien. »
Cette idée, bien qu’apparemment anodine, résonna profondément en Marc. Avant de raccrocher, Nadège lui rappela :
« Prenez soin de vous, Marc. Même un petit geste peut faire une grande différence. »
Le lendemain, pendant sa pause déjeuner, Marc se rendit au parc. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pris ce temps pour lui. En marchant sous les arbres, il sentit une vague de calme l’envahir. Le bruissement des feuilles, la lumière douce à travers les branches et l’air frais composaient une ambiance apaisante.
Ce moment devint un rituel. Chaque jour, Marc prenait vingt minutes pour marcher dans ce parc. Cette pause lui permettait de se recentrer, de clarifier ses pensées. Au fil des semaines, il remarqua que son attitude au travail s’améliorait. Il était plus patient avec son équipe, moins réactif face aux tensions, et retrouvait petit à petit un équilibre.
Quelques semaines plus tard, Marc repensa à cet appel. Il réalisa qu’il n’avait pas besoin de solutions miracles, mais simplement de parler à quelqu’un qui l’écoute et lui permette de prendre soin de lui.
La morale :
Une conversation bienveillante peut suffire à briser le cercle de l’épuisement. Les petits gestes, comme une simple promenade, peuvent amorcer un changement profond et durable. Parler, écouter, agir, même à petite échelle, ouvre souvent la voie vers un mieux-être.